Une loi votée en 2013 au Cameroun a incité les transformateurs des oléagineux à accélérer leurs investissements ce qui a résulté en une forte augmentation de la demande locale d’huile de palme, aujourd’hui estimée à 1 million de tonnes contre une offre de 300 000 T. Un déficit structurel (nominal) de 130 000 T est régulièrement évoqué, il a été calculé sur une base de 50% des capacités des entreprises de transformation et non sur les capacités réelles. Le Cameroun est actuellement le 4ème producteur d’huile de palme en Afrique mais pourrait être dépassé par la RD Congo : 1er Nigéria (970 000 T), 2ème Ghana (520 000 T), et 3ème Côte d’Ivoire (480 000 T). Afin de palier au déficit, certains transformateurs commencent à exploiter eux-mêmes des plantations : Azur, au Littoral , 30 000 ha.
Source : www.agenceecofin.com