“Dans les pays où nous sommes actifs, l’huile de palme fait partie de l’alimentation de base, un peu comme le beurre en Europe”, compare Luc Boedt, CEO du Groupe Socfin. Le hic? “Cette denrée y connaît une énorme pénurie, ce qui oblige les populations locales à l’importer à des prix élevés.”Contrairement à ses concurrentes, l’entreprise aux 50 000 collaborateurs – dont la gestion opérationnelle des plantations est coordonnée depuis Fribourg – a donc choisi d’axer son modèle d’affaires sur la production et la vente d’huile de palme directement dans les régions connaissant une pénurie. Chacun des dix sites de production du groupe luxembourgeois, répartis dans huit pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, comporte ainsi sa propre usine de transformation. “Nous travaillons en partenarait avec les planteurs villageois, en leur apportant un appui technique et en achetant leurs récoltes au prix du marché, ce qui contribue au développement de ces régions.” Chaque année, Socfin produit plus de 430 000 tonnes d’huile. Obtenue après pressage de la pulpe des fruits, elle est utilisée comme huile de table et comme base pour la friture, les savons, la mayonnaise ou les bougies.
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